Les origines de la rose, mythe et mémoire des premiers pétales

Depuis les millénaires, la rose fleurit dans l’imaginaire des hommes.
Bien avant que les parfumeurs ne capturent son essence, elle ornait déjà les récits mythologiques et les jardins royaux.

Les premières traces de la rose remontent à plus de 3 000 ans, en Perse et en Chine, où elle symbolisait la beauté divine, la passion et l’éphémère. Mais c’est en 77 après J.-C., dans l’Histoire naturelle de Pline l’Ancien, que la rose trouve son premier véritable écho écrit en Occident.

À cette époque, quelques espèces principales sont reconnues pour leurs vertus botaniques et médicinales :

  • Rosa gallica, à la robe pourpre, fleur emblématique de la médecine médiévale.
  • Rosa alba, blanche et noble, associée à la pureté.
  • Rosa canina, ou églantier, sauvage et rustique.
  • Rosa damascena, précieuse orientale, au parfum profond.

En l’an 800, Charlemagne ordonne dans ses capitulaires la culture de plantes médicinales dans les jardins impériaux. Parmi elles, la rose gallica est cultivée, bien que modeste à côté des 225 variétés d’œillets et des 413 tulipes déjà recensées.

Ainsi commence l’histoire européenne de la rose : discrète, mais irrésistiblement magnétique.
Elle ne domine pas encore les parterres, mais déjà, elle murmure à l’oreille des souverains et enchante les herboristes.

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